C’est arrivé près, très près de chez moi

La première de l’année ! Et je ne la félicite pas. Elle aura été faible, comme l’ont été les précédentes et comme le seront les suivantes. Les unes après les autres, elles ont failli à leur mission, elles ont montré leurs faiblesses, et elles ont capitulé illico, comme des poltronnes qu’elles sont toutes. Ah, ces Alicebox… jamais elles ne vaincront.

Ça allait tomber un jour, et c’était vendredi soir. Un seul coup d’orage a suffi, le premier. Sans prévenir. Cette fois, aucune hésitation, aucune chance : l’odeur des circuits intégrés à thermostat 8 se fait sentir dans toute la pièce. La nouvelle box va bientôt arriver, en tout cas et j’espère plus vite que celle de l’an dernier, qui avait mis 2 mois à arriver.

Et, comme un malheur n’arrive jamais seul, en plus de griller la box, la carte réseau reliée à celle-ci a également grillé. Mais, afin d’éviter ce genre de désagréments à l’avenir, je décide de la remplacer par… une carte Wifi. Si j’arrive à griller une carte Wifi, j’ai intérêt à y être pour filmer ça ! Oui mais voilà…

En attendant, il ne faut pas rester impuissant. Il faut le net. Pour ça, j’ai toujours mon bon vieux modem USB Fast800 des familles qui fonctionne très bien… sous Windows. J’ai pu m’en servir il y a 5 ans de cela sous Linux, mais depuis je n’ai jamais réussi (ni jamais vraiment pris le temps d’ailleurs) à le refaire fonctionner sous Linux (le pilote a été intégré au noyau, donc tout est à recommencer). Tant pis, on va mettre un Windows directement sur Internet. Le pare-feu Microsoft réglé sur « aucune exception » fera l’affaire. Et le partage de connexion Internet à la Microsoft… fera-t’il l’affaire ?

Eh bien… oui… ou presque. Le forçage de l’adresse IP à 192.168.0.1 n’est qu’illusion, il suffit en effet de changer cette adresse après avoir activé le partage pour obtenir une autre adresse de passerelle. Très bien… mais je n’ai plus de carte réseau moi, j’ai mis du Wifi… Bah j’ai aussi un routeur Wifi à ma disposition ; Celui-ci fera donc office de point d’accès Wifi tel que le serait celui de la Alicebox, et le serveur se connectera dessus. Parfait. On peut configurer tout ça maintenant. Ou pas…

Après m’être battu pour que Windows Server 2008 daigne faire fonctionner ma carte et se connecte au Wifi (il n’a pas aimé ma clé WEP pré-partagée, obligé de revenir en WEP ouvert… oui je sais le WEP c’est mal, mais c’est amplement suffisant), c’était au tour de VMware Server. Une fois le ping établi, il a encore fallu configurer les routeurs bout à bout afin de pouvoir obtenir une réponse de Google. C’est gagné ! On a accès à tous les sites ! Tous ? Non.

Car il reste des irrésistibles protocoles qui ne passent pas, comme par exemple SIP (donc, pas de téléphone gratuit du tout). Et pire, toutes les 60 secondes, le net laggue de 5 secondes. Très pratique pour causer sur Skype… Après avoir testé, reconfiguré, retesté, débranché, rebooté maintes fois les machines, il se trouve que la cause venait du pilote de la carte Wifi du serveur qui, plus ou moins incompatible avec le service de configuration automatique de Windows, faisait freezer la connectivité Wifi. Une petite mise à jour de pilotes plus tard, et c’était gagné. Sauf pour SIP.

Afin d’avoir une connectivité Internet totale, je pourrais passer par un tunnel SSL afin de briser les limitations du mode routeur de Windows. Mais la stabilité de la connexion Internet dans cette configuration ne me le permet pas. Tant pis, un colis devrait bientôt nous parvenir de toutes manières. Espérons dans pas trop longtemps. Et la énième prise anti-foudre que j’ai rajouté aura, je l’espère, un effet non négligeable dans l’évolution positive de l’espérance de vie de mon matériel, dont principalement la box. Allez Alice, allez Alice, allez…

Cadeau Bonux : la Alicebox démontée. Pas de bol, aucune puce en chou-fleur…

Alicebox démontée